mardi 9 janvier 2024

studio du Québec à NYC : épilogue 2, jour 160 sur 151

Qu'est-ce que je fais depuis mon retour à Québec?

lundi 1er janvier 

obstinage avec T-Mobile pour récupérer mes preuves de paiement (il fallait que je puisse recevoir un code par message texte de leur part, sur mon numéro de téléphone américain que je n'utilise plus), retour de mon oiseau le Marquis de Saint-Loup, PQ à l'appartement, magasinage en ligne ikea pour trouver une bibliothèque que je ne trouve pas et qui aurait été trop chère, tisane avec un ami en soirée. Pas de concert.

mardi 2 janvier 

grosse épicerie en ligne, jouer du piano pour la première fois en 5 mois (je n'ai rien oublié), écouter des tutoriels de peinture d'appartement sur youtube, aller chez une amie pas loin qui a de la visite. Pas de concert.

mercredi 3 janvier 

peinture toute la journée des quelques bouts de murs de mon appartement dont la couleur me dérange depuis 5 ans, café à la brûlerie vraiment « par dépit ».

3 janvier @ Ste-Angèle, Québec
mercredis neo soul [André Larue (sax), Antoine Lemieux-Rinfret (clavier), Marco Noël (basse électrique), David Vargas (batterie)]

jeudi 4 janvier

peinture suite et fin, rendez-vous coiffure, magasinage d'étagère dans l'usagé. Pas de concert.

vendredi 5 janvier

début du bilan des musicien·nes, nage, café, sortie avec deux amis dans un bar « par dépit» où la musique et les gens sont horribles. Pas de concert.

samedi 6 janvier

brunch, magasinage pour des bas, niaisage en soirée. Pas de concert.

dimanche 7 janvier

bilan des musicien·nes et des lieux toute la journée non stop de 11 h à 19 h. Après j'ai fait mon rattrapage cinéma : Barbie et Saltburn. Bof. Pas de concert.

lundi 8 janvier

bilan des musicien·nes et des lieux suite et fin, création des images plus bas, travail sur l'organisation de ma tournée en novembre 2024. Nage en début de soirée.

8 janver @ Ste-Angèle, Québec
lundis free jazz [Bob Ste-Angèle (guitare électrique), Pierre Côté (contrebasse), ??? (sax alto), ??? (sax ténor), ??? (batterie), ??? (piano)]

Pour ces gens là, le « free jazz » ça veut dire jouer des standards de jazz, mais de façon plus informelle que d'habitude, même intégrer un jam de 15 minutes « en do mineur » au milieu. D'excellents musiciens, surtout le guitariste et le contrebassiste. Mais leur définition du free jazz n'est pas la même que celle qui décrit l'intensité d'un John Coltrane sur Interstellar Space, ou n'importe quel enregistrement de Anthony Braxton, John Zorn, finalement n'importe qui qu'on associe au free jazz, n'importe quelle définition acceptée du free jazz.

On n'est pas là du tout, je suis déçu. Je m'étais même imaginer jouer là un jour. Je peux jouer et créer quelque chose d'incroyable avec des musicien·nes free jazz avec mon approche de la musique improvisée au violoncelle, mais je ne pourrai jamais satisfaire quelqu'un qui demande avant de commencer si on connait tel ou tel standard de jazz. Free jazz, jazz libre oui, mais aussi libérer le jazz, le libérer des conventions, des standards, des accords, du tempo même. Est-ce que j'avais espoir en entendant parler des nouveaux lundis free jazz? Ça m'apprendra.

Ce qui me dérange le plus, c'est que le free jazz, la free music en général, représente pour ses artistes une démarche sérieuse, on passe une vie à travailler ça! Et ici le terme « free jazz » est réapproprié pour vouloir dire le contraire, pour qualifier une attitude plus lousse, sans recherche de sortir des sentiers battus, sans l'urgence de créer. Et je ne m'embarque même pas sur les questions d'identité... j'ai entendu dans ma face à NYC le son de l'expérience noire américaine, ce souffle unique, exceptionnel, inimitable dont on sent la profondeur des racines, la souffrance, l'amour, la libération d'un peuple qui demeure opprimé. Qu'est-ce qu'on fait avec ça à Québec, la monoculture mononcle insulaire? Mais les musiciens (que des hommes en jazz, sauf une chanteuse desfois) sont bons. Ils doivent y penser. J'espère qu'ils pensent à tout ça de temps en temps, entre l'épicerie et le changement de pneus. 

Ceci dit, longue vie aux lundis free jazz, mais appelons ça plutôt les lundis jazz informel. Et ça me donne le goût de réécouter, les yeux pleins d'eau, chaque fois saisi par son intensité, le Olatunji Concert de John Coltrane.

mardi 9 janvier

bilan des sessions NYC, réunion zoom en soirée. Pas de concert.

Quelques documents infographiques pour accompagner mes bilans






Enregistrements

Voilà. Et maintenant un bilan des sessions que j'hésite à rendre public. Je me dis, ces sessions ont été enregistrées avec les moyens du bord (mon cell pour la plupart), pour garder un souvenir et possiblement analyser, c'est-à-dire réécouter et dégager les éléments qui ressortent de ce processus — fascinant? — de la rencontre musicale en direct. J'ai envie quand même de créer un petit album non officiel. Beaucoup de minutes d'écoute à faire!

27 août 2023 : session avec K. W. (cornet à piston, électroniques)
Track 1 - 37 min. 29 s.
Track 2* - 43 min. 22 s.
*sortie sur CUCH​-​221 - CUCH​-​2023, compilation 2023 de Cuchabata Records

18 septembre 2023 : concert avec A. P. (cor français) et I. W. (contrebasse)
Track 1 - 29 min. 59 s.

22 octobre 2023 : concert avec S. K. (piccolo)
Vidéo 1 - 15 min. 21 s.

1er novembre 2023 : session avec C. S. (contrebasse)
Track 1 - 48 min. 07 s.

20 novembre 2023 : session avec S.-Y. L. (piano)
Track 1 - 15 min. 45 s.
Track 2 - 11 min. 50 s.
Track 3 - 29 min. 39 s.

26 novembre 2023 : session avec S. S. (violon)
Track 1 - 30 min. 10 s.
Track 2 - 38 min. 47 s.
Track 3 - 31 min. 36 s.

12 décembre 2023 : session avec H. B.-Y. (clavier)
Track 1 - 60 min. 47 s.
Track 2 - 19 min. 43 s.

17 décembre 2023 : session avec T. F. (voix, électroniques) et C. S. (contrebasse)
Track 1 - 58 min. 58 s.

18 décembre 2023 : session avec C. P. (guitare électrique)
Track 1 - 46 min. 38 s.
Track 2 - 13 min. 50 s.

20 décembre 2023 : session avec L. L. (électroniques)
Vidéo 1 - 52 min. 11 s.

28 décembre 2023 : session avec K. W. (cornet à piston)
Track 1 - 53 min 12 s.



 

dimanche 7 janvier 2024

studio du Québec à NYC : épilogue 1, jour 158 sur 151

Pourquoi fait-on des bilans? Pour se souvenir, pour faire remonter à la surface les impressions du mois d'août passé, par exemple, le revivre un peu alors que le présent est moche. Pour s'accrocher à ce qui vient de se passer et s'éloigne si vite déjà, au point de ressembler à une fiction. Mon séjour au studio du Québec à New York prend rapidement une forme imprécise et distante, en quelques jours, comme un rêve dont on tente en vain de conserver l'émotion qu'on sent avoir été si vive. Je regagne mon minuscule appartement, dans cette ville où il ne se passe rien. Et rien n'a changé ici, évidemment. Les cheveux ont poussé pour certains, rapetissé pour d'autres. Les gens sont un peu plus fatigués qu'avant. Ceux qui sont malades sont plus malades qu'avant; ceux qui ne l'étaient pas le deviendront sous peu, si ce n'est déjà fait. Le froid agresse et fige la ville en un piège où on peine à respirer. Absolument aucune queerness n'est visible.

J'ai passé 140 jours à New York

Voici un premier bilan qui mesure ce qui est mesurable de mon expérience. C'est si peu important, de compter, de comptabiliser tout ça, mais en même temps ça donne un point de départ, une pogne facile sur quelque chose, les chiffres.

On fait des bilans aussi parce qu'on a des comptes à rendre : la rédaction du rapport d'utilisation de bourse vient de s'ajouter en gros feutre baveux sur ma liste de choses à faire.

Pour le compte, j'ai passé 140 jours à New York entre le 1er août et le 31 décembre 2024.
30 jours en août, car mon vol a été retardé au 2 août au lieu du 1er août;
30 jours en septembre comme il se doit
24 jours en octobre, car je suis parti jouer avec le GGRIL à Rimouski 3 jours (+2 jours de transport à l'aller + 2 jours de transport au retour)
26 jours en novembre, car j'ai fait mon petit aller-retour à Montréal pour voir trois concerts en trois jours et un peu de transport, dont « monnomest » par l'Ensemble SuperMusique, que Joane Hétu me dédie.
30 jours en décembre, car je suis parti le 31 décembre tellement tôt que ça ne compte pas. 

J'ai été nager 31 fois à New York

Quand je compile avoir été nager 31 fois à NYC, dans 2 piscines différentes, et avoir suivi 12 classes de yoga, ça ne parle pas des rencontres faites en chemin, des paysages vus et emmagasinés sur la route de chez moi au Community Center at Stuyvesant High School, qui s'est peuplée de repères et de souvenirs : la Dream House, par exemple, devant laquelle je suis passé pendant 3 mois sans savoir qu'elle était là, le café Laughing Man qui appartient à Hugh Jackman et où on m'a donné un muffin une fois, le café Joe and the Juice près du coin Warren St où il y a aussi un Whole Foods où j'ai été faire l'épicerie quelques fois en revenant de nager, le bar Belle Rêve (eh oui!) où il y a l'animatrice déjantée Glace Chase, mais vraiment pas souvent, l'ancien loft de Yoko Ono, le magasin d'instruments à cordes Finlay + Gage qui ne m'ont jamais rappelé après deux emails et trois appels (too bad pour eux),  N. à qui je me rappelle que je chattais en marchant sur cette route là, le bord de l'eau avec ses coureurs l'été, l'autre rive où on aperçoit les plateaux d'atterrissage d'hélicoptère sur le top des gratte-ciels, tous les reflets dans l'eau, enfin l'eau de la piscine elle-même, un peu salée, les vestiaires dont le sol est toujours mouillé et pas super propre, le personnel à l'entrée qui me reconnait, le dépanneur à côté où j'allais m'acheter une barre Cliff et toutes les fois où j'ai combiné une nage de 19 h à 20 h et un concert à The Stone flush à 20 h 30. 

Au fait, ma carte d'abonnement au CCSHS est valide pour un an. Gageons que je serai de retour pour en profiter au moins une fois d'ici son échéance en août 2024. Objectif?

J'ai vu 341 musicien·nes à New York, dans 170 formations lors de 96 concerts dans 48 lieux

Le décompte de ce que j'ai vu sur scène ne prend pas en considération les rencontres après les concerts, ou parmi l'auditoire, qui sont parfois les plus importantes. Je n'ai pas pris de notes sur celles là, l'expérience organique de s'intégrer à une communauté ne se mesure pas par les chiffres. J'ai toutefois bien noté tous les concerts auxquels j'assistais... sauf un, que je viens de prendre près de deux heures à retracer. Je suis un complétiste.

Parmi les 48 lieux que j'ai fréquentés pour 96 concerts, 27 étaient situés à Manhattan, 20 à Brooklyn et 1 à Queens. Je me suis donc promené pas mal, assistant à 57 concerts à Manhattan (je me suis rendu à pied à environ la moitié de ceux-ci), 38 à Brooklyn et 1 à Queens.

Certains concerts étaient gratuits, certains suggéraient une contribution, la plupart exigeaient une contribution non officielle, d'autres fonctionnaient par billetterie. J'ai été invité à quelques concerts, soit par un ami, soit en faisant mettre mon nom sur la liste des gratuités. En tout, j'ai dépensé 1659,20$ dollars canadiens pour des concerts, pour une moyenne, un peu trompeuse vu les circonstances, de 17$ par concert. 

Les musicien·nes que j'ai vu·es se produisent souvent dans des formations ad hoc, crées à l'occasion d'un soir seulement. Ça fait partie de la pratique de la musique improvisée. Parmi les 170 formations que j'ai vues, outre 32 solos, il y a eu 85 ensembles ad hoc qui ne portaient pas de nom : 41 duos, 31 trios, 7 quartets, 2 quintettes, 3 sextets et 1 octet. Les autres 53 formations étaient bien nommées ou associées de si près à un projet précis, que je les ai classées selon ce projet.

Enfin, 341 musicien·nes, c'est beaucoup de monde. Mais je ne me suis concentré que sur les solistes, les chambristes, les musicien·nes de création. Par exemple, je n'ai pas compté la trentaine de membres de l'orchestre NYPhil, ni les quelques danseur·euses-guitaristes que j'ai vu dans le seul spectacle de danse auquel j'ai assité; j'ai toutefois compté deux poètes et une artiste visuelle qui, tant qu'à moi, faisaient partie intégrante de la musique que j'avais sous les yeux et dans les oreilles au moment où ça se passait.

En révisant tout ceci — j'avoue que ce fut un gros travail — je me rends compte qu'à la lecture de la plupart des noms des musicien·nes vient une impression, une énergie, la saveur propre à l'artiste qu'ils identifient. Même chose pour les lieux, où je me vois prendre place à tel ou tel endroit.

Liste des 48 lieux et combien de fois j'y ai été en 96 concerts

15 × The Stone at the New School
9 × P.I.T. Property is Theft
8 × Downtown Music Gallery
4 × Record Shop
3 × Houghton Hall Arts Community's Josef Jefferson Room
3 × Public Records Sound Room
3 × Sisters
2 × Dream House
2 × First Street Green Cultural Park
2 × iBeam
2 × Miller Theatre at Columbia University
2 × Roulette
2 × Storefront for Art and Architecture
2 × Times Square
2 × Wu Tsai Theater, David Geffen Hall, Lincoln Center
2 × Brooklyn Art Haus
2 × Center for Art, Research and Alliances

1 ×
"In the back"
Artists Space
Arts for Art InGardens
Bar Laika
Bryant Park
Dixon Place
First Unitarian
Fotografiska Museum
Freddy's
High Line
Jazz Gallery
l'appartement de Olive
l'appartement de Selendis
MISE-EN_PLACE
New York City AIDS Memorial
Nublu
NYU Skirball
Ore bar
Ornitology Cafe
Ornitology Jazz
Prospect Series Apt
radicle wine
Steinway Hall
Studio du Québec à New York
The Parkside Lodge
TheaterLab
Thomas Erben Gallery
Threes Brewing
trans-pecos
Union Pool
Wee Space

Liste des 170 formations et combien de fois je les ai vues

32 × ad hoc solos
41 × ad hoc duos
31 × ad hoc trios
7 × ad hoc quartets
2 × ad hoc quintet
3 × ad hoc sextets
1 × ad hoc octet

3 × Darlin'
2  × AM/FM
2 × Creative Music Studio Improvisers Ensemble
2 × Hypersurface
2 × JACK Quartet
2 × Many Many Girls
2 × Nate Wooley's Mutual Aid Music
2 × NYPhil
2 × The Ghost
2 × Toadal Package

1 ×
75 Dollar Bill Little Big Band
Aaron Dilloway x Evil Moisture
Alexis Blake : Crack Nerve Boogie Swerve
Alon Benjamini Trio
Amirtha Kidambi’s Elder Ones
Angel of Air/ Angel of Water
Antivoid
Arthur Russell, City Park Ensemble
ARTIFACTS
Basquiat Blues
Beam Splitter
BK
Black Renaissance Fair
Blacks' Myths
Chris Williams Trio
Cobra Ensemble
Doom Rodeo
Dream House Installation
Electric Snowfall
Eli Wallace Quintet
Flip City
Florian Herzog "Store Reset”
Grout
HxH
Immanuel Wilkins Quartet
Like a Drawing
Live Low to the Earth in the Iron Age
LN Celestine
Lynn Ligammari trio
Michael Foster with Strings
Open Box ensembles
Palenque Monastery
Patrick Golden Group
PROTEST
sadnoise
Sam Newsome Trio
Shimmer Wince
Sinonó
Studies in The Bowed Disc
TAKEMEHOME
the Chutneys
The Throw
Tomeka Reid Quartet

Liste des 341 musicien·nes et combien de fois je les ai vu·es en concert

11 × Lester St. Louis (violoncelle, laptop, électroniques, objets, contrebasse)
9 × gabby fluke-mogul (violon amplifié, violon)
8 × Ikue Mori (électroniques)
8 × Brandon Lopez (contrebasse)
8 × James Paul Nadien (batterie)
7 × Kwami Winfield (trompette, électroniques, objets)
7 × Selendis Sebastian Alexander Johnson (trombone, vibraphone, objets, direction)
6 × Wendy Eisenberg (guitare électrique, voix)
5 × Michael Foster (sax ténor, sax soprano)
5 × Ches Smith (batterie, percussions)
5 × Hans Young-Binter (clavier Nord, Fender Rhodes)
4 × Carlo Costa (batterie, objets)
4 × Joanna Mattrey (alto)
4 × Lori Goldston (violoncelle amplifié, violoncelle)
4 × « Melvin Bauer » (batterie)
4 × Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle)
4 × Rocío Díaz de Cossio (violoncelle)
4 × Sandy Ewen (guitare électrique préparée)
3 × Alfredo Colón (sax, électroniques, ewi)
3 × Brenna Rey (basse électrique, guitare électrique préparée)
3 × Cecilia Lopez (synthétiseur analogue, électroniques, sculpture de fils)
3 × Chris Cochrane (guitare électrique)
3 × Drew Wesely (guitare électrique préparée)
3 × Fred Moten (poésie)
3 × Henry Fraser (contrebasse)
3 × Josh Modney (violon)
3 × Leila Bordreuil (violoncelle, feedback, électroniques)
3 × Lesley Mok (batterie)
3 × Levi Lu (électroniques, percussion corporelle, voix, violon)
3 × Madison Greenstone (clarinette, clarinette basse)
3 × Marc Edwards (batterie)
3 × Matt Hollenberg (bass VI)
3 × Marc Edwards (batterie)
3 × Nate Wooley (trompette)
3 × Ryan Sawyer (batterie)
3 × Sae Hashimoto (vibraphone, percussions)
3 × Sally Gates (guitare électrique)
3 × Samantha Kochis (piccolo, flûte traversière)
3 × Sean Ali (contrebasse, contrebasse préparée)
3 × Sofia Borges (batterie, panneaux de verre amplifiés)
3 × Todd Neufeld (guitare)
3 × Tom Rainey (batterie)
3 × Warren (Trae) Crudup III (batterie)
3 × Webb Crawford (guitare électrique, vielle à roue type symphonium)
2 × Aliya Ultan (violoncelle)
2 × Amirtha Kidambi (voix)
2 × Ani Blech (électroniques, objets)
2 × Anthime Miller (violoncelle, voix, piano, composition)
2 × Ava Mendoza (guitare électrique)
2 × Brian Chase (drums)
2 × Caleb Smith (trombone)
2 × Caroline Davis (sax, voix)
2 × Caroline Morton (contrebasse)
2 × Che Buford (violon)
2 × Che Chen (guitare électrique, composition)
2 × Chris Corsano (batterie)
2 × Chris Williams (trompette, laptop, électriques)
2 × Christopher Otto (violon)
2 × Cosmo Gallaro (guitare électrique)
2 × Craig Taborn (piano)
2 × Daniel Carter (saxophones, trompette, flûte)
2 × David Grollman (caisse claire, ballons, poésie, objets)
2 × Dave Sewelson (sax baryton)
2 × David Fulmer (violon)
2 × David Leon (sax)
2 × Erik Friedlander (violoncelle)
2 × Francisco de la Garza (sax)
2 × Fred Frith (guitare électrique, violon)
2 × Gian Perez (guitare électrique)
2 × Henry Plotnick (piano)
2 × Ingrid Laubrock (sax ténor, sax soprano)
2 × Iván Barenboim (clarinette contralto, clarinette contrebasse)
2 × Jay Campbell (violoncelle)
2 × Joey Sullivan (batterie)
2 × John Richards (alto)
2 × Jon Elbaz (piano électronique)
2 × Jorge Roeder (contrebasse)
2 × Kenneth Jimenez (contrebasse)
2 × Lemuel Marc (trompette)
2 × Lotte Anker (sax soprano, sax alto)
2 × Luisa Muhr (voix)
2 × Luke Stewart (basse électrique, contrebasse, électroniques)
2 × Mariel Roberts (violoncelle)
2 × Matt Nelson (sax soprano, sax ténor)
2 × Melissa Almaguer (claquettes)
2 × Michael Gilbert (basse électrique)
2 × Michael Nicolas (violoncelle)
2 × Nava Dunkelman (percussions)
2 × Ned Rothenberg (sax, clarinette, shakuhachi)
2 × NY Phil
2 × Orchid McRae (batterie, percussions)
2 × Ricardo Gallo (piano)
2 × Riley? (élastiques amplifiés, électroniques)
2 × Shahzad Ismaily (guitare électrique)
2 × Shinya Lin (électroniques, alto)
2 × Shoko Nagai (accordéon, électroniques)
2 × Signe Emmeluth (sax)
2 × Simon Kanzler (électroniques)
2 × Steve Hirsh (batterie)
2 × Thad Palmer (trompette)
2 × Tomeka Reid (violoncelle, composition)
2 × Tor Snyder (batterie)
2 × Weston Olencki (field drum, programmation, woodblocks, trombone)
2 × Zeena Parkins (harpe électrique, électroniques)

1 ×
??? (trompette)
??? (batterie)
??? (contrebasse)
??? (percussions)
??? (contrebasse)
??? (drums)
??? (flûte traversière, piccolo, percussions)
??? (guitare électrique)
??? (guitare électrique)
??? (piano)
??? (sax)
??? (voix)
A. Helicopter (sax)
Aaron Dilloway (duo lecteurs de bandes magnétiques, électroniques)
Aaron Pond (cor français, voix, flûtes)
Aaron Quinn (guitare)
Aaron Rubinstein (guitare électrique)
Abe Mamet aka Abram Wolfe (cor français)
Adam Lane (contrebasse)
Adam O'Farrill (trompette)
Aidan O'Connell (contrebasse)
AJ Medeiros (trombone)
Alex Mincek (sax ténor)
Alex Waterman (violoncelle)
Alexandra Simpson (alto)
Alon Benjamini (drums)
Anaïs Maviel (voix)
Anka Raczynska (alto, alto électrique, électroniques)
Anna Abondolo (contrebasse)
Anna Webber (sax ténor, flûte traversière, flûte basse)
Anthony Coleman (piano)
Aquiles Navarro (trompette)
Audrey Chen (voix, synthétiseur)
Austin Williamson (??)
Ava Vyvyan Avanti (alto, viole de gambe)
Barbara Hannigan (voix)
Barry Weisblat (percussion, électroniques)
Ben Bennett (percussions)
Benjamin Kendall (solo console, drum machine, cymbale amplifiée, mp3, voix)
Billy Martin (percussions, objets)
Bookworms (électroniques)
Brad Lubman (chef)
Brandon Terzakis (batterie)
Brian Marsella (piano)
C. Spencer Yeh (électroniques, violon)
Camila Nebbia (sax ténor)
Cecilia Vicuña (voix, poésie)
Celine Kang (guitare électrique)
Charmaine Lee (voix, électroniques)
Cheryl Kingan (sax)
Chris Williams (sax)
Christina Carminucci (claquettes)
Chuck Bettis (laptop, ipad)
Claire de Brunner (basson amplifié)
Clara Joy (guitare, voix)
Cleek Schrey (hardanger d’amore)
Cole Cotton (guitare électrique)
Colson Jimenez (contrebasse)
Crystal Penalosa (électroniques, voix)
Dafna Naphtali (électroniques, voix)
Dave Gould (batterie)
David Aaron (sax)
David Robertson (chef)
David Van Tieghem (batterie?)
David Wallace (cornemuse)
DJ Sandy Lane
Doyeon Kim (gayageum)
Dr. Evilletown (guitare électrique)
Ed Bear (sax baryton amplifié)
Eli Wallace (piano, percussions)
Elias Stemeseder (synth)
Ellen K [alto, voix, drum machine, électroniques]
Elliott Sharp (sax)
Emily Shapiro (clarinette basse)
Emmanuel Michael (guitare électrique)
Eric Wubbels (piano)
Erin Lesser (flûte traversière)
Evil Moisture (duo lecteurs de bandes magnétiques, électroniques)
Eyvind Kang (viole d’amour)
fall raye (sax)
Fast Forward (percussions)
Femi Shonuga-Fleming [solo électroniques, art sonore]
Florian Herzog (contrebasse, composition)
Francesca Remigi (batterie)
Franklin Rankin (guitare)
Fred Lonberg-Holm (violoncelle)
Gary Jones III (drums)
Gelsey Bell (voix)
Gene Coleman (flûte)
Guillermo Gregorio (clarinette)]
Henrik Munkeby Nørstebø (trombone, électroniques)
Henry Thayer (instruments inventés, voix, électroniques, projections)
Heru Shabaka-Ra (trompette, voix)
Hilliard Greene (contrebasse)
Ian Antonio (percussions)
Immanuel Wilkins (sax, composition)
Isabel Crespo Pardo (voix)
Ivy Woods (contrebasse)
Izzy Casey (poésie)
Jackson Earles (violon)
James McKain (sax ténor)
James Worsey (trombone)
Janice Lowe (piano, voix)
Jason Nazary (batterie)
Jason Roebke (contrebasse)
Jeff Barsky (guitare électrique)
Jen Sapiro (voix)
Jennifer Pyron (voix, électroniques)
Jerry Lim (guitare électrique, ipad)
Jim Pugliese (percussion)
John King (guitare électrique)
John Masso (sax)
John McCowen (clarinette contrebasse, flûte à bec)
John Moran (contrebasse)
John Zorn (composition, prompter)
Jose Fernando Solares (sax)
Josh Sinton (sax baryton)
Joshua Mathews (batterie)
Jung Hee Choi (archet sur disque de métal)
Kaelen Ghandhi (sax tenor)
Karen Waltuch (alto)
Kate Gentile (batterie)
Kate Soper (voix)
Katie Porter (clarinette basse)
Katinka Kleijn (violoncelle)
Kayla Kessler (contrebasse)
Ken Filiano (contrebasse)
Kenny Warren (trompette)
Kenny Wollesen (batterie, vibraphone)
Kevin Kenkel (électroniques, synthétiseurs)
Kevin Murray (batterie, percussion)
Kevin Norton (percussions, vibraphone)
Killick Hinds (genre de guitare électrique)
Kim Gordon (composition)
Kinan Azmeh (clarinette)
Kweku Sumbry (batterie)
La Monte Young (archet sur disque de métal)
Laura Cocks (flûte traversière, piccolo)
Layale Chaker (violon)
Layla Rose Greene (danse)
Lea Bertucci (voix, électroniques, bandes sur reel-to-reel)
Lia Simone Sachs (violoncelle)
Lucia Stavros (harpe)
Lynn Ligammari (sax ténor)
Makigami Koichi (voice, theremin)
Mallie Sanford (solo électroniques, lecteurs cassettes, cloches, xylophone en bois)
Marco Cappelli (guitare classique modifiée amplifiée)
Marian Zazeela
Marie Davidson (DJ)
Mark Helias (contrebasse)
Mary Halvorson (guitare électrique)
Mat Maneri (alto)
Matt Brewer (bass)
Matt Moran (vibraphone)
Maya Keren (piano)
Mercury Symbol aka Adonis Staten (no-input mixer, électroniques)
Micah Thomas (piano)
Michael TA Thompson (percussions)
Michał Dymny (guitare électrique)
Mike Reed (batterie)
Mike Troy (saxophone)
Miles Okazaki (guitare électrique)
Mir Naqibul Islam (tabla)
Naoki Iwakawa (peinture, performance)
Nat Baldwin (??)
Natalie Greffel (basse électrique, voix)
Nathan Chamberlain (guitare)
Nick Gianni (clarinette basse)
Nick Hallett (voix?)
Nick Panoutsos (contrebasse)
Nicolas Rastegar (basson, flûte traversière, harmonica, piano, composition)
Nicole Mitchell (flûte, voix)
Pablo Menares (contrebasse)
Patrick Brennan (direction, sax)
Patrick Golden (guitare électrique)
Paul Feitzinger (percussions amplifiées)
Peter Evans (trompette)
Peter Zummo (tables-tournantes?)]
Phong Tran (électroniques)
Rahul Carlberg (piano)
Randy Peterson (batterie)
Ras Moshe Burnett (sax ténor, flûte traversière)
Rat Porridge (électroniques, voix)
Ravi Coltrane (sax, effets)
Richard Edson (batterie)
Rick Brown (percussion, composition)
Roscoe Mitchell (saxophone basse, saxophone sopranino)
Russell Greenberg (percussion)
Ryan Easter (trompette)
Ryan Siegel (sax)
Sabrina Salamone (violon)
Sam Day Harmet (mandoline électrique, effets)
Sam Jones (trompette)
Sam Newsome (sax, objets)
Sam Pluta (électroniques)
Samantha Feliciano (harpe, voix)
Samara Lubelski (solo violon amplifié avec pédale de tremolo)
Samita Sinha (voix)
Santiago Leibson (piano)
Sara Schoenbeck (basson)
Sarah Bernstein (violon)
Scott Li (électroniques, violon électrique)
Shayna Dulberger (contrebasse)
Shelley Hirsch (poésie, voix)
Sita Chay (violon 5 cordes)
Stephen Gosling (piano)
Steve Baczkowski (solo sax)
Steve Maing (guitare électrique)
Steve Swell (trombone)
Sue Garner (basse électrique)
Sylvie Courvoisier (piano rhodes)
Takahito Inoue (vidéo)
Talice Lee (violon)
Taylor Levine (guitare électrique)
Teté Leguía (basse électrique préparée)
Theo Walentiny (clavier, effets)
Tim Dahl (basse électrique, voix)
Tivali Tanay Thomas aka DOLLNXTDOOR (électroniques, DJ, poésie, performance)
Tizia Zimmerman (accordéon)
TJ Milan-Bombara (sax)
Tom Oren (piano)
Tom Thayer (instruments inventés, voix, électroniques, projections, composition)
Tomas Fujiwara (batterie)
Tony Gedrich (contrebasse amplifiée, basse électrique)
Tony Malaby (sax tenor, sax soprano)
Trevor Dunn (basse électrique)
Val Jeanty (percussions électroniques)
Veronica Vasicka (DJ)
Victor Vieira-Branco (vibraphone)
Vivek Menon (violon)
Vorhees (guitare, électroniques)
Weasel Walter (guitare électrque)
William Hooker (batterie)
Yefim Bronfman (piano)
Yuma Uesaka (clarinette contrebasse)
Yura Lee (alto)
Zosha Warpeha (hardanger d’amore)