L'ambiance à l'atelier, « the Outback » |
Jour 2
L’artiste en art performance David Frankovich, basé.e à Toronto et à Helsinki, est venu.e nous donner un atelier d’art performance. Premier exercice : se coucher par terre dans le gazon froid et mouillé, nonnnnn. Ok. Ç’a marché. Ensuite : marcher avec un regard fixe devant, vision périphérique, regarder quelqu’un dans les yeux, regarder à travers la personne, regarder le reste de son corps, prendre ses mains, avant-bras, intégrer un accessoire, un deuxième, construire une installation avec tous les accessoires et des branches. Nice. J’ai discuté performance et perspective queer avec David plus tard.
L’artiste en création théâtrale, performance et stand-up Thea Fitz-James, basée en Saskatchewan, est venue nous partager son expérience via FaceTime. Il y a deux ans, elle a présenté, nue, un solo qui a eu une certaine couverture médiatique. Elle y mélange art performance, humour, cours magistral, interaction avec le public, dans une lecture critique du corps féminin objectifié, approprié et réapproprié. Assez cool, elle est vraiment smatte.
L’altiste [ajouter son nom ici, oups, Matthiew?], basé à Toronto et que j’ai croisé à McGill — on s’est reconnu sans trop se reconnaître — au cours de mes études, est venu jouer « en concert » pour les résidents de Bare Oaks. Il fait ça 3-4 fois chaque été. Je me suis installé dans le gazon pour l’écouter. J'ai dansé. Pendant une heure et demi. L’expérience était vraiment bonne, une autre attitude « from the outside in ». Je sentais depuis le matin que j’avais besoin de me huiler les articulations, voilà qui est fait. Aujourd’hui j’ai mal aux mollets.
Après quelques longueurs dans la piscine — chlorée à l’eau salée, yes — j’ai soupé. On mange assez bien jusqu’à date. J'ai chillé avec Jacob et Sidi. J'ai fait du thé pour Júlia, Sidi, David, Jacob, moi — il y a des choses qui ne changent pas.
Puis la musique avec les grenouilles. L'enregistrement de 60 minutes ressemble à mon approche habituelle de jeu d'ensemble, les humains sont remplacés par les sons de la nuit. Imitation. Contraste. Interaction. Take over. Moments où ça cherche. Ce n'est pas mon meilleur 60 minutes en carrière. Pertinent de le garder et l'analyser. J'ai trouvé des nouvelles techniques d'archet, idées de sons.
Guide d’écoute (vidéo quelques paragraphes plus haut) :
Critial listening : « il y a toujours trop » |
Je poursuis mes expérimentations au violoncelle ce soir.
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